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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 17:23

 

Mali : Ibrahim Boubacar Keïta serait en tête de la présidentielle

Le candidat à la présidentielle Ibrahim Boubacar Keïta, lors d'un meeting à Bamako, le 26 juillet, dernière journée de la campagne. Le candidat à la présidentielle Ibrahim Boubacar Keïta, lors d'un meeting à Bamako, le 26 juillet, dernière journée de la campagne. | REUTERS/STRINGER

Les premiers résultats de l'élection présidentielle au Mali, organisée dimanche 28 juillet, donnaient une très nette avance à l'ex-premier ministre de 69 ans Ibrahim Boubacar Keïta, selon la presse malienne. Ces résultats – non officiels – montrent que M. Keïta pourrait même créer la surprise et l'emporter dès le premier tour.

Dès que ces informations ont été diffusées par les radios locales, des milliers de partisans d'"IBK" se sont rendus au quartier général de son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM) et à son domicile de Bamako. Tous scandaient : "IBK, l'homme qu'il nous faut."

"Il y a eu une mobilisation particulièrement importante de la population, autour de 50 %, d'après de premières estimations qu'on nous a rapportées", a déclaré lundi Louis Michel, chef de la mission d'observation de l'Union européenne, en rappelant que les taux aux derniers scrutins présidentiels n'avaient jamais dépassé 38 %.

 PAS D'INCIDENT NOTABLE

Ibrahim Boubacar Keïta, cacique de la vie politique malienne, est l'un des deux grands favoris du scrutin avec Soumaïla Cissé, 63 ans, ancien ministre des finances et ex-président de la commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).

 

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 19:12

 

Ouf ! Le plan d’attaque tant attendu par le Conseil de sécurité serait enfin sorti des limbes au cours de la réunion des chefs d’état-major des pays de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (CEdEao) qui se tient à Bamako depuis le 9 août 2012. Selon des dires qui ont fuité de la rencontre, le brainstorming des galonnés aurait accouché d’un scénario se déclinant en quatre actes : la sécurisation des institutions démocratiques à Bamako, la protection des réfugiés de l’intérieur, la formation de l’armée malienne et l’appui de celle-ci en logistique ainsi qu'en supplétifs pour reconquérir les territoires du septentrion malien. Voilà une pièce en quatre actes dont la mise en scène diligente arrêtera la tragédie que vivent les populations du Nord. Auparavant, il faudra que les chefs d’Etat l’adoptent lors de leur rencontre de ce lundi  13 août 2012, toujours à Bamako.

 

Après, il restera l’ultime étape : la formulation d’une demande d’intervention par les autorités de Bamako au Conseil de sécurité. Dioncounda Traoré devra passer outre l’avis des putschistes du 22 mars, à qui le déploiement  d’une armée africaine donne de l’urticaire ; un acte de grand courage politique qui, s’il venait à être posé, mettra fin aux interminables conciliabules et mini-sommets dans les salons feutrés des palais présidentiels pour faire place à une intervention armée. Celle-ci apparaît de plus en plus comme l’unique issue au regard des derniers événements au Nord. La preuve, le négociateur burkinabè, Djibril Bassolet, après sa visite dans le bastion islamiste à Kidal et Gao, le 8 août 2012, doit être bien marri et, à moins d’être d’un optimisme à toute épreuve, a perdu ses dernières illusions sur la possibilité d’un accord négocié avec les barbus.

A peine avait-il tourné les talons que le Mujao, qui contrôle la région de Gao, sortait le cimeterre pour amputer le bras d’un jeune homme accusé de vol de bétail dans la ville d’Ansongo et convoquait les 40 imams de Gao pour leur annoncer l’instauration de la loi islamique. Le mouvement islamiste voudrait faire la nique à la médiation africaine qu’il ne s'y serait pas pris autrement. D’ailleurs, ni le Mujao ni Ansar Dine n’ont fait mystère, depuis le début de l’occupation, de leur volonté d’imposer la charia à l’ensemble du Mali et à toute la sous-région.

Que la diplomatie de la CEDEAO continue de caresser les barbus  islamistes dans le sens du poil, espérant - on ne sait par quel miracle - changer ces djihadistes furieux en doux apôtres de la non-violence, a de quoi intriguer plus d’un observateur et indigner les populations du Nord, elles qui paient le prix fort de l’humiliation et de la privation depuis que leur est imposé un avatar philistin de l’islam qu’elles ont pourtant connu et pratiqué, tolérant et ouvert. Il est vrai que les islamistes ont réussi, à force de pousser chaque jour d’un cran le curseur sur l’échelle des horreurs, à démontrer l’inanité de la voie diplomatique : ainsi, après l’interdiction du tabac et de l’alcool, de la télévision et même du sport la destruction des lieux saints, la flagellation, l’amputation de membre et la  lapidation à mort, les Maliens du Nord assistent, impuissants, à l’enrôlement de leurs enfants dans le djihad.

Le prosélytisme agressif et la générosité intéressée des islamistes séduisent de plus en plus les populations et les gagnent à la cause djihadiste. Plus la communauté africaine en est à parlementer, plus le temps joue en faveur des islamistes, qui confortent tranquillement leurs bases par le recrutement de nouveaux convertis et d’enfants-soldats qu’ils transformeront en combattants de la foi et, pourquoi pas, en futurs bombes humaines. Aussi, la continuation des pourparlers par la CEDEAO, après les récents camouflets infligés au médiateur burkinabè, relèverait-elle de l’absurde. A moins que la communauté sous-régionale ne pratique un jeu de dupes, par la négociation le couteau entre les dents, en d’autres termes, en faisant dans le dilatoire dans l'attente d’être prête à la confrontation armée.

Bientôt, ose-t-on enfin croire, les autorités maliennes solliciteront l’aide armée de la communauté internationale, et les bruits des canons des libérateurs résonneront dans les sables du septentrion malien. Il est un temps pour tout ; celui des négociations ayant vraisemblablement fait long feu, il est donc l'heure de changer de thérapeutique ; après l’homéopathie de la diplomatie, il est opportun de changer de protocole, en essayant la chirurgie du canon, qui apparaît comme la seule à même de traiter le cancer islamiste du Nord-Mali.

La Rédaction

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 18:57

Tournée

Le ministre d’Etat, Albert Mabri Toikeusse, ministre du Plan et du développement, par ailleurs gouverneur de la Bid a procédé, hier, à son cabinet à la restitution des résultats obtenus à la suite de la dernière mission du 12 au 16 août du chef de l’Etat Alassane Ouattara en Arabie Saoudite, parallèlement au sommet de l’Organisation de la coopération islamique. Pour lui la mission a été rentable pour la Côte d’Ivoire. Au nombre de ces résultats probants, le ministre d’Etat a mentionné les accords de don et de prêts que le président de la Bid s’apprête à venir signer en mi-septembre à Abidjan. «A la mi-septembre, nous allons recevoir le président de la banque islamique de développement (Bid) qui viendra en visite officielle au cours de laquelle il procédera à la signature d’un certain nombre d’accords de don et de prêt pour environ 15 milliards dont 14 milliards seront consacrés au développement communautaire au niveau de la région de l’Ouest de la Côte d’Ivoire qui a souffert de la crise» a indiqué le conférencier avant d’ajouter ces autres avantages que procure la même mission du chef de l’Etat. «Le président a reçu 2 responsables de l’organisation de la Conférence islamique notamment le président de la Bid qui a investi en une décennie de coopération près de 160 milliards en Côte d’Ivoire sur des projets dans les secteurs de l’agriculture, l’éducation, les infrastructures, l’hydraulique et de l’humanitaire. Le président a présenté, en prélude à la grande conférence des bailleurs qu’organisera la Côte d’Ivoire en octobre prochain, des urgences à la Bid et nous avons obtenu d’elle que soient examinés en septembre, les projets de bitumage de la route Boundiali-Tengréla et de la prolongation du pipeline de Yamoussoukro à Ferké (…) Ce sera pour l’un des projets près de 100 milliards et pour l’autre plus de 100 milliards». Le ministre d’Etat, Mabri Toikeusse a également assuré que la Côte d’Ivoire peut compter sur les bailleurs de fonds du monde arabo-musulman pour le financement de plusieurs projets de développement, notamment le Plan national de développement (Pnd). «Nous attendons de l’Oci, la mobilisation des bailleurs du monde arabo-musulman pour participer à la conférence des bailleurs qu’organisera la Côte d’Ivoire avec le soutien de la Banque mondiale à Paris afin de trouver le financement pour le Pnd. Rappelons que nous recherchons près de 6 mille milliards pour le financement du Pnd », a-t-il dit avant de répondre à ceux qui fustigent le président Ouattara et son Gouvernement pour leurs nombreux déplacements à l’extérieur. «Il fallait plutôt regretter l’inertie du président de la République. S’il restait avec nous pour gérer certes nos problèmes à partir du Plateau ou de la Riviéra, nous n’aurions pas les résultats que nous avons (…) Je suis heureux que le président de la République trouve le temps et l’énergie pour faire toutes ces missions qui sont difficiles physiquement. Il ne part pas en vacances ni pour découvrir le monde. Il part parce qu’il veut faire quelque chose pour la Côte d’Ivoire. Il se donne les moyens de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent en 2020. C’est dans les déplacements qu’il peut trouver les ressources et des expériences pour y arriver », a dit Mabri qui a par ailleurs rassuré que même en étant à l’extérieur, le président Ouattara suit de bout en bout tout ce qui se passe en Côte d’Ivoire. Il a en outre indiqué que le sommet a condamné les violences en Syrie, en Palestine, au Mali et prôné la solidarité entre les pays de l’Oci.
FRANÇOIS BECANTHY

 

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 18:55

 

Le chef de la Commission de la Cédéao Désiré Kadre Ouedraogo, le 29 juin 2012 à Yamoussoukro (© AFP)

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a appelé mercredi le nouveau gouvernement du Mali à agir rapidement pour organiser des élections et rétablir "l'intégrité territoriale" du pays dont le Nord est occupé depuis près de cinq mois par des islamistes armés.

Le nouveau gouvernement, dont la composition a été annoncée lundi, devra prendre "sans délai les mesures nécessaires pour relever les énormes défis actuels", indique le chef de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadre Ouedraogo, dans un communiqué publié à Abuja, siège de l'organisation régionale.

Le nouvel exécutif, réclamé par les médiatieurs de la Cédéao, devra notamment assurer "la stabilisation de la transition, le rétablissement de l'unité et de l'intégrité territoriale du Mali et la conduite d'élections libres, équitables et transparentes au cours de la période de transition", selon le texte.

Le Mali s'est doté d'un nouveau gouvernement (31 membres, contre 24 précédemment) qui s'est fixé comme but de reconquérir le nord du pays, occupé depuis fin mars par des islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d'organiser l'élection d'un nouveau chef de l'Etat.

La nouvelle équipe devra aussi gérer le déploiement éventuel dans le pays d'une force de quelque 3.300 hommes en préparation depuis plusieurs semaines par la Cédéao, impliquée dans la médiation pour sortir le Mali de la crise née du putsch du 22 mars qui a renversé le président Amadou Toumani Touré.


© 2012 AFP

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 18:54

Des journalistes tunisiens manifestent le 22 août 2012 à Tunis pour "une presse libre" (© AFP)

 

Quelques dizaines de journalistes tunisiens ont manifesté mercredi à Tunis pour dénoncer ce qu'ils...


Quelques dizaines de journalistes tunisiens ont manifesté mercredi à Tunis pour dénoncer ce qu'ils estiment être une tentative du gouvernement dominé par les islamistes de contrôler la ligne éditoriale d'un groupe de presse.

Ce rassemblement organisé par des journalistes des quotidiens arabophone Essabah et francophone Le Temps s'est déroulé devant le siège du gouvernement, où les manifestants ont scandé des slogans contre le parti islamiste Ennahda.

"Ennahda veut placer les médias sous son aile", "Pour une presse libre!", "Touche pas aux médias publics", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants.

Ces deux journaux appartenant à un groupe de presse dont l'Etat tunisien a pris le contrôle après la révolution de 2011 protestent depuis plusieurs jours contre la nomination à leur tête de Lotfi Touati, un ancien rédacteur en chef d'un journal concurrent et jugé trop proche d'Ennahda.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) soutient ces rédactions, relevant que de nombreux médias publics ont vu leurs directions remplacées par le gouvernement sans consultation préalable avec les journalistes et les employés.

Le SNJT a prévu une assemblée générale vendredi lors de laquelle sera évoqué un éventuel appel à une grève nationale des journalistes.

La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme (LTDH) a pour sa part exprimé son soutien aux rédactions concernées et dénoncé ces nominations sans consultation, estimant qu'il s'agissait d'une tentative de "soumettre et contrôler" les médias.

Pour l'animateur de télévision Elyes Gharbi, limogé par les autorités de la direction de la radio Shems FM en février, Ennahda cherche à placer les médias sous sa coupe.

"Nous sommes vraiment face à une stratégie de restriction des libertés, notamment de la liberté d'expression", a-t-il dit à l'AFP.

Le gouvernement tunisien est accusé depuis plusieurs semaines de s'attaquer à la presse. En juillet, l'Inric, l'instance chargée de la réforme des médias, s'est même sabordée pour dénoncer le recours par le pouvoir à des "outils de désinformation et de censure".

Autre polémique, les islamistes ont introduit un projet de loi punissant de peines de prison les "atteintes au sacré", ce qui violerait la liberté d'expression selon des organisations de défense des droits de l'Homme.


© 2012 AFP
 
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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 18:53

La mort du Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, au pouvoir depuis 21 ans et pivot de la...

La mort du Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, au pouvoir depuis 21 ans et pivot de la politique est-africaine, crée un vide en Ethiopie et dans la région instable de la Corne de l'Afrique.

M. Meles, dont le décès a été annoncé mardi par Addis Abeba, avait pris les commandes de l'Ethiopie en 1991, à la tête d'une guérilla qui venait de faire tomber le régime du dictateur Mengistu Hailé Mariam.

Devenu au fil des ans un allié-clé des Etats-Unis dans la lutte contre l'extrémisme islamiste dans la région, il personnifiait le pouvoir et les relations personnelles qu'il avait tissées avec ses interlocuteurs internationaux étaient au coeur de la diplomatie éthiopienne.

L'intérim est désormais assuré par le vice-Premier ministre Hailemariam Desalegn, dont la marge de manoeuvre exacte reste inconnue. Le départ de M. Meles pourrait ouvrir une lutte au sein de l'élite dirigeante, dont l'issue, jugent des analystes, sera déterminante pour les relations du pays et ses voisins, ennemi érythréen en tête.

"Les développements des prochaines semaines en Ethiopie pourront affecter le paysage économique, politique et sécuritaire de la Corne de l'Afrique pour des années," estime Jason Mosley, du centre de réflexion Chatham House.

"Ce qui se passera dans la région dépendra de ce qui se passera en Ethiopie," poursuit Joakim Gundel, spécialiste de la Somalie, où Addis Abeba a envoyé deux fois en six ans son armée combattre des mouvements islamistes.

Le pouvoir éthiopien repose sur la coalition du Front populaire démocratique révolutionnaire éthiopien (EPRDF), qui s'articule essentiellement autour du Front populaire de libération du Tigré (TPLF), l'ancienne guérilla de M. Meles.

"L'EPRDF n'est pas une organisation monolithique, pas plus que le TPLF," juge M. Mosley. "Des hauts cadres de l'EPRDF, en particulier parmi le TPLF, vont chercher à affirmer et protéger leurs intérêts".

"La question est de savoir si la nouvelle élite dirigeante peut trouver un consensus sur un nouveau leader, et si ce leader sera capable de gérer les intérêts de tous, tout en maintenant le cap du pays en matières économique et sécuritaire," souligne l'analyste.

Rôle stratégique

Beaucoup d'incertitudes entourent la succession de M. Meles, mais parmi les scénarios avancés figure celui de voir les groupes rebelles qui menacent à la marge le pouvoir depuis des années profiter de la transition pour monter en puissance.

Parmi eux, le Front national de libération de l'Ogaden (ONLF), qui réclame l'indépendance de la région de l'Ogaden (sud-est), à majorité somali, et le Front de libération Oromo (OLF) - les Oromo sont l'ethnie majoritaire du pays - qui luttait déjà contre le régime Mengistu.

Roland Marchal, du Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France), ne voit cependant pas encore se profiler le chaos en Ethiopie. "D'une certaine façon, (les caciques) vont réaliser qu'ils ne peuvent pas casser le jouet que Meles leur a laissé," estime-t-il.

L'annonce du décès de M. Meles, très critiqué sur le volet des droits de l'Homme, a donné lieu à un flot d'hommages de dirigeants étrangers. Ils ont salué son action économique et son rôle "stratégique" pour la paix entre le Soudan et le Soudan du Sud ou dans la lutte contre les islamistes somaliens.

M. Marchal n'attend pas un virage diplomatique, plutôt une "continuité" sur le dossier soudanais et de possibles "nuances" dans les relations avec les voisins ougandais, kényan et somalien.

La plus grande incertitude semble liée à l'Erythrée. L'Ethiopie n'a notamment jamais réglé le différend frontalier à l'origine d'une très meurtrière guerre entre 1998 et 2000 avec son ancienne province, indépendante depuis 1993.

Pour M. Mosley, la transition en Ethiopie offre une opportunité de "réconciliation" entre Addis Abeba et Asmara. Sauf si l'Erythrée ne juge pas dans son intérêt d'"alimenter l'instabilité qui pourrait naître" de cette transition ou qu'Addis ne la devance en "intervenant plus fermement en Erythrée".

Le porte-parole de la diplomatie éthiopienne, Dina Mufti, assure quant à lui que les politiques "intérieure et étrangère" du pays sont "là pour durer".

M. Meles n'avait déjà plus été vu en public depuis juin. Et "il semble que (sa) disparition de la scène, depuis plus de deux mois, n'ait pas suffi à ébranler la confiance" au sein de l'EPRDF, pointe M. Mosley. "Si les choses continuent à avancer en douceur dans les deux ou trois semaines, peut-être pourront-il surmonter tout cela", estine-t-il.


© 2012 AFP

 
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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 18:52
Mali: influence grandissante des musulmans dans le champ politique à Bamako

La création au Mali d'un "ministère des Affaires religieuses et du Culte" traduit l'influence...

 

La création au Mali d'un "ministère des Affaires religieuses et du Culte" traduit l'influence grandissante des musulmans dans le champ politique du pays dont le Nord est occupé par des islamistes extrémistes, estime-t-on à Bamako.

"La religion entre au gouvernement", a écrit mercredi le journal L'Indicateur du renouveau (privé) à propos de ce nouveau ministère, apparu dans le gouvernement remanié lundi par le président de transition Dioncounda Traoré, "sur proposition" de son Premier ministre Cheick Modibo Diarra.

Le nouveau portefeuille a été confié au Docteur Yacouba Traoré, membre du Haut conseil islamique (HCI), la principale organisation islamique du Mali, et de plusieurs associations musulmanes. Ce qui, pour L'Indicateur du renouveau, "confirme l'importance du débat religieux et la montée de l'islamisme dans la société" et marque "une victoire pour le (HCI) qui a toujours réclamé la création de ce département".

Une "victoire" de plus. En 2011, le HCI avait obtenu la révision du Code des personnes et de la famille au Mali en multipliant les pressions et mobilisations de masse contre un précédent texte voté deux ans plus tôt et qui accordait davantage de droits aux femmes.

"C'est un secret de polichinelle, le ministère des Affaires religieuses et du Culte est une demande du HCI", a affirmé à l'AFP le sociologue malien Ali Samaké.

Les responsables du HCI "ont mobilisé plus de 50.000 personnes dans un stade de Bamako quelques jours avant la formation du gouvernement" dans cette République laïque où "plus de 90% de la population est de confession musulmane", a-t-il ajouté.

Le 12 août, entre 50.000 et 60.000 personnes s'étaient rassemblées dans ce stade, à l'appel du HCI, pour demander la paix dans le pays. Le Premier ministre Diarra y était apparu aux côtés du président du HCI, Mahmoud Dicko, signe selon les observateurs du soutien des dirigeants musulmans à M. Diarra.

Dans les milieux politiques, en privé, certains estiment que le Premier ministre a sauvé son fauteuil en partie grâce à ce "soutien", car quelques jours avant le meeting, des responsables politiques avaient réclamé la démission de M. Diarra en dénonçant son "incompétence" dans le règlement de la crise.

Le nord du Mali, qui était depuis janvier la proie d'attaques contre l'armée, est tombé il y a près de cinq mois aux mains de divers groupes armés, dont des rebelles touareg et des islamistes, qui ont profité d'un coup d'Etat militaire contre le président Amadou Toumani Touré le 22 mars. Depuis, les islamistes ont évincé leurs anciens alliés touareg et contrôlent désormais totalement le nord, où ils commettent des exactions en prétendant appliquer la charia (loi islamique).

Depuis le putsch, le président du HCI est devenu un interlocuteur incontournable pour différents motifs et des personnalités de tous bords, notamment des leaders politiques en quête de conseils, bénédictions ou de caution morale.

Récemment, Mahmoud Dicko s'est rendu dans le nord où il a rencontré les dirigeants du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes islamistes qui contrôlent la région, avec le mouvement Ansar Dine (Défenseur de l'islam) et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Selon son entourage, M. Dicko doit retourner sur le terrain prochainement, pour discuter avec Iyad Ag Ghaly, chef d'Ansar Dine. Ce mouvement avait libéré en avril 160 militaires faits prisonniers lors des combats contre l'armée.

En juillet dernier, Iyad Ag Ghali avait déclaré lors d'un sermon dans le nord: "Nous ne reconnaissons qu'un seul canal de négociations avec le Mali, c'est le canal de nos frères du HCI".

Dans la crise malienne, la position du HCI est de privilégier une solution locale qui passe par un dialogue avec les islamistes, explique-t-on dans l'entourage de M. Dicko.


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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 18:50
Afrique du Sud: le président Zuma se rend devant les grévistes endeuillés

Le président sud-africain Jacob Zuma est allé mercredi à la rencontre des grévistes de la mine de...

 

Le président sud-africain Jacob Zuma est allé mercredi à la rencontre des grévistes de la mine de Marikana (nord) endeuillée par des affrontements meurtriers, qui ont fait 44 morts dont 34 sous les balles de la police, a constaté une journaliste de l'AFP.

S'adressant à une foule d'environ 2.000 mineurs et épouses de mineurs du groupe britannique Lonmin, il les a appelé au calme.

Il s'était déjà rendu sur place après la fusillade du jeudi 16 août, mais ne s'était pas adressé aux grévistes.

Mercredi, il leur a affirmé avoir entendu leur revendication de 12.500 Rands de salaire mensuel (1.250 euros environ), sans faire aucune promesse.

"Les grèves sont courantes en Afrique du Sud et protégées par la Constitution. Ceux qui disent que notre gouvernement a donné l'ordre de tuer sont mal informés, car jamais notre police ne s'attaquerait à ceux que nous représentons, cela n'arrivera jamais", a-t-il déclaré, en soulignant qu'il attendait le rapport de la commission d'enquête "pour savoir qui était en tort et qui avait raison".

"Tout sera fait pour élucider les causes et également éviter que cela ne se reproduise à l'avenir", a-t-il assuré, tandis qu'un groupe de femmes lui a fait escorte en chantant lors de sa sortie.

Le président Zuma tenait à rencontrer le comité interministériel à pied d'oeuvre à Marikana pour venir en aide aux familles, notamment pour les formalités de rapatriement des corps et des obsèques.

M. Zuma avait été prié de se rendre sur le site de la fusillade qui a fait 34 morts et 78 blessés quand la police a ouvert le feu le 16 août contre des grévistes armés de machettes, barres de fer et pour certains d'armes à feu. Mais le cortège présidentiel, suivi par des mineurs, ne s'y était finalement pas arrêté.

Avant l'intervention de Zuma, un mineur a pris la parole pour déclarer que Julius Malema, le jeune tribun exclu de l'ANC, était "le seul à être venu et à avoir témoigné de son attention, le seul à être de notre côté".

"Nous voulons que le gouvernement sache que nous continuons d'exiger 12.500 Rands et nous ne lâcherons pas", a-t-il lancé.


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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 16:58

Des milliers de femmes et d’enfants vêtus de rouge, ont marché ce samedi à Bassam pour condamner les violences subies par le couple « femme – enfant », en Côte d’Ivoire et dans le monde. Une initiative de la Fondation Ahikpolé qui a lancé ce même jour, le concept « Lundi Rouge ». «… Nous les enfants, nous ne voulons pas être battus, violés, torturés, et enrôlés de force. S’il vous plait. Chers parents. Tous les lundis, n’oubliez pas de mettre sur notre tenue un petit tissu rouge. Pour que nous marquions notre solidarité à nos mamans et à nos amis

Des milliers de femmes ont marché pour dire non aux violences faites aux femmes et aux enfants

victimes des violences », s’est exprimée Djereké pascaline, 7 ans. Cette cérémonie a eu lieu dans l’enceinte de la salle du Centre Culturel Devant un auditoire, composé d’autorités administratives, d’ONG, et de membres de la Société Civile.

Un acte symbolique

Elles étaient des milliers de femmes et d’enfants vêtus de rouge, à se réunir sur la place de la Paix, à Bassam. Objectif, poser un acte symbolique pour dénoncer les violences faites aux femmes et aux enfants. Une vaste campagne de sensibilisation sur la responsabilité de chacun dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. La ville de Bassam était rouge pourrait on dire. Les femmes et les enfants soutenues par des ONG de défense des droits de l’enfant et de la femme, ont voulu « en finir » avec les violences perpétrées à leur endroit. Elles ont marché tout le long de la rue de la Victoire, traversées le pont de la Victoire, pour aller ensuite remettre un document aux Autorités administratives de la ville. Un acte hautement symbolique. Dame Salimata Porquet, participante à cette marche explique la symbolique de ce geste : « en 1949, les femmes marchèrent pour exiger la libération de leurs époux. Elles avaient été brimées, violentées… Nous marchons aujourd’hui pour dire Non aux violences subies par les femmes… Non aux violences subies par les enfants et enfin… Non à la violence sur toutes ses formes… ». Les femmes ont remis un document aux autorités administratives de Grand Bassam pour qu’ils le remettent ensuite à « qui de droit ». Un document qui veut que les autorités de Bassam ainsi que celles de toutes la Côte d’Ivoire s’engagent à bannir ce fléau.

Ahikpolé International lance le concept « Lundi Rouge »

La Fondation Ahikpolé International, initiatrice de cette marche lance l’opération « Lundi Rouge ». Cette opération est une invite à chacun, pour affirmer son engagement à lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Par le port systématique et symbolique, tous les lundis, d’un vêtement ou d’un objet de couleur rouge, l’on prouve son adhésion à lutter contre les violences subies par les femmes et les enfants dans le monde. Pour Ahikpolé International ce geste est une sorte d’éveil de conscience qui vise à graver dans l’esprit de chacun, l’existence de ce fléau et surtout sa contribution pour l’éradiquer. Le choix du rouge pour dire Stop. Autrement dit, quand il y a le rouge, il y a un danger. Aussi faudra t- il s’arrêter. Le rouge aussi pour symboliser la vie de ces nombreuses femmes et enfants qui ont succombé aux violences. À l’instar d’Amina Filali, une adolescente marocaine de 16 ans qui s’est suicidée, par ce qu’elle a été contrainte d’épouser son violeur.
Ahikpolé de Chantale, présidente de la Fondation a lancé un appel au parrain de cette cérémonie, Aka Sayé Lazare, Directeur Géneral de la Radiodiffusion ivoirienne (RTI), pour qu’il l’aide à faire la promotion de cette opération. Un appel bien reçu par le DG qui a invité « toutes les bonnes volontés à s’approprier ce concept, à l’instar du ruban rouge pour le sida ».

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 16:25

El Hadj Soumaïla Cissé, chef des familles Cissé et allié à Abidjan a désavoué Abou Cissé autre membre de la famille. Hier, en sa résidence de Treichville, le chef de la famille maternelle du président de la République est monté au créneau. Pour la circonstance, le doyen s’est fait entourer d’El Hadj Moussa Camara, préfet à la retraite et président des ressortissants d’Odienné à Abidjan, El Hadj Sory Cissé et Cissé Idrissa, président des cadres d’ Abidjan. D’entrée le doyen, El Hadj Sory Cissé, qui faisait office de porte-parole, a tenu à planter le décor: «Nous vous avons fait appel pour réagir aux propos que l’un des nôtres, Abou Cissé, a tenu dans un journal de la place». Ces propos n’engagent que celui qui les a tenus et non pas la famille Cissé, étant donné qu’il n’a pas la caution ni de la famille, ni des populations sa région d’origine. «Les propos du genre ADO ne peut pas diriger la Côte d’Ivoire, sont pour nous trop graves», a expliqué le porte-parole de la famille. Il est regrettable, a-t-il fait remarquer, que ce soit toujours le même Abou Cissé qui fait ce genre de déclaration. «Il semble oublier que notre fils nous honoré à plusieurs reprises et tout récemment encore lorsqu’il est venu nous voir ici à deux reprises», a rappelé Sory Cissé. Et les autres membres de désavouer en ces termes Abou Cissé: «Contrairement à lui, nous, nous soutenons notre fils Alassane dans toutes ses actions. Il est inadmissible qu’un membre de notre famille contrarie notre fils qui, bien plus est le président de la République de Côte d’Ivoire, sur des choses qui ne sont pas avérées». Et le doyen de rappeler, qu’il y a cinq ans, le même Abou Cissé avait agi de la sorte. «En son temps, nous avions dit qu’il n’était normal. Aujourd’hui encore nous répétons qu’il n’est pas normal», a indiqué Sory Cissé. C’est pourquoi au nom de toute la famille, El Hadj Soumïmala Cissé qui a pris la porale, a tenu à présenter les excuses de la famille au président de la République. Il a tenu à rassurer ADO en ces termes: «Fils, tu as le soutien de toute ta famille maternelle, des frères et sœurs d

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