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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 19:17

 

Identification des abonnés de la téléphonie mobile

Bientôt des cartes SIM non pré-activées sur le marché

21 août 2012, par Webmaster

 

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), a organisé une rencontre d’information avec les distributeurs et les opérateurs de téléphonie mobile, le mardi 21 août 2012 à Ouagadougou. Il s’est agi de les informer de la mise sur le marché, de kits de connexion non pré-activés.

Dans le but de permettre aux forces de sécurité de lutter contre le banditisme lié à l’utilisation des réseaux téléphoniques, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a tenu une rencontre d’information, le mardi 21 août 2012 avec les distributeurs et les opérateurs. Les participants partageront les informations sur la réussite de l’opération d’identification des abonnés de réseaux mobiles, et surtout la mise prochaine sur le marché de kits de connexion non pré-activés. Le président de l’ARCEP, Mathurin Bako, a rappelé que les communications électroniques ont un impact positif sur la vie des citoyens. « A côté de ces avantages, il y a malheureusement des inconvénients dont certains relèvent de notre responsabilité. Il s’agit de l’identification des abonnés à la téléphonie mobile », a-t-il indiqué. Selon lui, malgré leurs efforts multiples en 2010, la situation est encore source de nombreuses inquiétudes. « Les forces de sécurité continuent de nous interpeller sur les agissements de délinquants qui utilisent le téléphone portable pour commettre leurs forfaits, créant la désolation, voire le deuil dans certaines familles » a-t-il déploré. Pour M. Bako, c’est pour cette raison qu’en accord avec les opérateurs, ils ont décidé de mettre sur le marché des kits de connexion non pré-activés. « Il s’agit d’une véritable révolution par rapport à notre pratique actuelle. Ces nouvelles cartes SIM ont pour principe de base, de n’être actives que si et seulement si l’abonné est identifié », a-t-il ajouté. Il a enfin, appelé les opérateurs à fournir toutes les précisions relatives à l’activation de ces kits à leurs clients. Quant au président du comité d’organisation, Sibiri Ouattara, il a indiqué que la question de l’identification des abonnés mobiles revêt une grande importance. « Au-delà du simple fait pour chaque opérateur de savoir le nombre et l’identité de ses abonnés, l’identification doit permettre de répondre à des attentes sécuritaires », a-t-il laissé entendre. Pour lui, l’identification des abonnés découle des dispositions légales qui visent à ce que chaque détenteur de carte SIM au Burkina Faso soit correctement identifié. « La nouvelle procédure basée sur la vente des cartes SIM non pré-activées, comporte des exigences nouvelles à observer par tous. Il est donc nécessaire que chaque acteur soit informé des dispositions idoines à prendre », a estimé M. Ouattara.


Adama SEDGO
Armelle COMPAORE
(Stagiaire)

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 19:06

 

Le Syndicat des travailleurs de la géologie, des mines et des hydrocarbures/section de la Société des mines de Taparko (SYNTRAGMIH SOMITA), a rencontré la presse le jeudi 16 août 2012 à la Bourse du travail de Ouagadougou. Objectif : informer l’opinion publique de la situation qui prévaut à SOMITA, où 27 travailleurs ont été licenciés et 3 autres mis à pied. Les animateurs de la conférence ont qualifié ces licenciements «d’abusifs».

C’est en présence des travailleurs licenciés que les responsables syndicaux de SOMITA ont rencontré les hommes de médias. Dans sa déclaration liminaire le délégué syndical de ladite mine, Honoré Sawadogo, a fait un bref rappel des faits qui ont conduit au licenciement d’une vingtaine de travailleurs et la mise à pied de 3 autres personnes : «Les travailleurs réunis en assemblée générale, ont dénoncé le fait que l’organisation du travail était trop contraignante pour eux alors que leurs efforts ne sont pas appréciés par la direction. I

ls ont donc signifié aux délégués du personnel leur décision d’observer une pause de 30 minutes dans le travail posté en continu…». A la suite de cette décision des travailleurs, la direction de la société a répondu par une note de service numéro 15/DRH/08/09 du jeudi 9 août 2012 invitant les travailleurs à surseoir à leur décision. Mais les travailleurs ont maintenu leur décision et ont observé leur pause durant le week-end. Pour Honoré Sawadogo, les agents ont été surpris de constater que dès le lundi 13 août, la direction ait entamé une série de licenciements sous la surveillance des forces républicaines qui escortaient les victimes jusqu’au village de Taparko.

Comme motif des licenciements et selon la note de service de la Direction des ressources humaines brandie par les syndicalistes, «les travailleurs ont décidé de prendre unilatéralement des mesures visant à réduire volontairement la production en l’occurrence la prise de pause en cours de poste, le refus d’effectuer des heures supplémentaires, le refus de coopérer avec les navigateurs dans le cadre du business system…».

Selon Lassané Simporé, secrétaire général du SYNTRAGMIH, ces licenciements sont des règlements de compte car les travailleurs en ignorent les vraies raisons. Cela d’autant plus que des actions de médiation étaient entreprises par le directeur régional du Travail et le gouverneur de la région du Centre-Nord, a souligné Ydrissou Diasso, militant du SYNTRAGMIH/SOMITA. Les travailleurs attendent de voir l’issue des démarches de madame le gouverneur et du directeur régional du travail. «Nous gardons foi en la force de la loi et restons convaincus que nous rentrerons dans nos bons droits», a laissé entendre le militant SYNTRAGMIH, Jean-Baptiste Nombré.

Cependant, si la médiation échouait, les travailleurs se donnent les moyens de réagir car «on ne peut pas chasser des travailleurs comme des malpropres», a dit le secrétaire général du SYNTRAGMIH. Après les démarches administratives, les agents licenciés intenteront un procès contre la société des mines de Taparko pour licenciements abusifs.

 

Kalfa Ouattara

 

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 19:04

Août 2012 19:50

Le samedi 4 août 2012, une foule de manifestants, hostiles à l’exploitation artisanale de l’or dans le village de Holly, s’en est prise à la famille Kambou, soupçonnée de complicité avec des orpailleurs. Presque tout a été calciné et saccagé dans leur concession, et on déplore trois blessés dont un grave.

Il était 12h30 quand nous arrivions à Holly le dimanche 5 août 2012. La première personne sur qui nous tombons est Dilarè Etienne Kambou, un conseiller RDB de cette commune rurale. Il labourait son champ de maïs près de son domicile, une arme à portée de main. La daba d'un côté, le fusil de l'autre, car, explique-t-il, Samuel Kambou l’a menacé un jour de mort parce qu’il est hostile au projet d’orpaillage de l'intéressé dans le village.

Samuel Kambou est en effet celui dont le nom circule sur toutes les lèvres à Holly ces jours-ci. Pour les villageois, il serait le seul responsable du drame que vit le patelin, et reste donc l’homme à abattre. «Si Samuel remet les pieds à Holly,  on le tue ; il nous a beaucoup fatigués ici», lance un habitant en colère. Après quelques minutes d’entretien avec le conseiller municipal, nous voilà chez le père de Samuel, transformé en ruine par des habitants furieux ; un saccage intervenu le samedi 4 août 2012 aux environs de 13 heures.

Nous découvrons un spectacle désolant en ces lieux : maïs, mil et pieds d’arachide arrachés ici et là ; des ustensiles de cuisine et des vêtements détruits et éparpillés dans la cour, des plumes de volaille répandus dans la concession, une moto APACHE, appartenant à l'incriminé, mise hors d’usage. A l’intérieur des maisons la flamme continue de lécher silencieusement le matériel, dégageant une odeur suffocante. La plupart des toits en terre battue ont été décoiffés et consumés ; même la douche et le W.-C. externe n’ont pas échappé à la furie. Au moins 80 personnes auraient participé à cette expédition punitive, selon nos sources. L’intervention de la gendarmerie de Gaoua a permis de limiter les dégâts ; c’est elle en effet qui a évacué dans le chef-lieu de la province du Poni les membres de la famille de Samuel.  Le père et un oncle de Samuel ont été battus et tous  deux blessés à la tête.

 

Mais comment en est-on arrivé là ?

 

Samuel Kambou est un jeune de 36 ans qui est né et a grandi à Holly. Il vivait avant ces événements malheureux  avec sa femme et ses trois enfants dans la cour familiale. Il y a quatre ans, l’agriculteur troqua sa daba contre la pioche d’orpaillage, une activité dont une bonne partie des populations autochtones du Sud-Ouest ont une sainte horreur, notamment chez les Lobi, Birifor, Dagara, Djan, et Gan, pour qui l’or est  un métal maudit et dangereux.

Nous sommes le samedi 4 août 2012. La plupart des habitants de Holly sont aux obsèques de leur chef de terre Ontoté Kambou, décédé la veille à l’âge de quatre-vingts (80) ans. Selon certains habitants, le défunt chef serait l’un des fils du fondateur du bled. En cette matinée de samedi, Samuel fait venir de Gaoua une équipe de techniciens pour l’aider à délimiter son champ, acquis, d’après lui, par héritage de sa mère et de son oncle. Les deux techniciens commis à cette délimitation sont Narcisse Somda, chef du service des Affaires économiques de la mairie de Gaoua, et un agent venu d’un service cadastral de Bobo-Dioulasso. Les deux techniciens sont conduis à Holly par un ami de Samuel du nom d'Omar Sawadogo, orpailleur de son état. A leur arrivée, Samuel se rend avec ses trois invités dans le champ, situé à environ deux kilomètres des habitations. Les travaux de délimitation commencent.

Depuis les lieux des funérailles, les populations sont informées de l’opération.  Comme une traînée de poudre, une rumeur se répand dans tout le village, faisant état d’une tentative d’exploitation du précieux métal par Samuel. Armés de gourdins, de fusils, de machettes et d'autres objets contondants, les populations, très irritées, se précipitent sur les lieux, pressées d’en découdre définitivement avec le récalcitrant. Pris de panique, ses deux compères venus de Gaoua et de Bobo prennent la poudre d'escampette. Omar Sawadogo, lui, a eu moins de chance ; il a été rattrapé par la foule et copieusement battu, avant d’être évacué par la Gendarmerie au CHR de Gaoua pour y recevoir des soins.

Jusqu’au matin du dimanche 5 août, les villageois étaient encore sur le pied de guerre. Chez la notabilité défunte, où nous le rencontrons, le président CVD de Holly, Soninor Kambou, est formel : «Nous pouvons dire que c’est à cause de Samuel que notre village n’est pas en paix. Ce qui lui arrive aujourd’hui est la volonté de toute la cité. Son père et sa mère sont aussi complices. Ici à Holly, c’est dans leur seule cour qu'on est d’accord avec l’orpaillage». «On ne veut même plus les voir ici», martèle un jeune homme. Un autre, qui serait l’un des fils du chef défunt, ajoute : «L’or  est interdit chez nous, disait mon père, il n’a jamais accepté qu’on creuse dans son village pour en chercher». Et un agent d’état civil d’assurer qu’aucun maire n’est venu les voir à Holly, ni un préfet. «Ce sont des foutaises», lance-t-il.

Nous avons voulu connaître la position des anciens sur cet incident qui divise ce petit village du Sud-Ouest, peuplé majoritairement de Birifors. L'un d'eux, âgé de 70 ans environ, confie : «L’or est notre totem. Il tue les hommes et même les animaux. On ne peut pas accepter qu’une seule famille détruise notre village». La bourgade dispose d’un CSPS et d’une école primaire de six classes. L’orpaillage artisanal, selon le vieil homme, va déscolariser leurs enfants comme partout où il y a eu cette forme anarchique d’exploitation de l’or.

Un des oncles paternels de Samuel est resté à Holly. Ce dernier et sa famille n’ont pas été inquiétés parce que non impliqués dans cette histoire d’orpaillage. L'épouse de Samuel, ses trois enfants ainsi que l’un de ses petits frères ont d’ailleurs trouvé refuge auprès de cet oncle, laissant derrière eux maisons et biens détruits par les flammes. Dans la famille de l’oncle, de jeunes élèves en vacances prennent le thé au son de la musique. Derrière la maison, on continue de fumer dans un four bâti en banco neuf poulets abattus par les manifestants de la veille. Un jeune homme nous confie qu’une vingtaine de volatiles a été ainsi tuée, la plupart calcinée. 

Nous sommes ensuite conduits au champ que Samuel aurait voulu faire borner. Il était environ 16 heures ce dimanche. Une escouade de 15 personnes du village nous y escortent. Le chemin, nous l’avons fait à pied. Le terrain en question reste non exploité. Ceux qui nous accompagnent nous font savoir qu’il est mis en jachère et qu’aucun lopin de terre ici n’appartient ni à Samuel ni à aucun membre de sa famille.

Nous quittons Holly autour de 16h30, au moment où quelques jeunes du village, encore furieux, tentent de démolir ce qui reste des murs qui ont résisté au courroux de la foule.

Retour à Gaoua. Nous avons rendez-vous avec Samuel, retranché dans une petite pièce avec huit autres membres de sa famille dont son père et sa mère (elle siège comme conseillère CDP au Conseil municipal de Gaoua). Les neuf refugiés déclarés persona non grata à Holly ont encore les stigmates du drame de la veille. Visiblement désespérés et craintifs, le père et l’oncle de Samuel, blessés à la tête, portent toujours leurs vêtements ensanglantés. Ils n’ont plus rien sur eux : «Ils m’ont tabassé, je ne sais pourquoi», dit, en sanglots, le géniteur de Samuel, encore ébaubi. Quelques minutes de silence, et le vieux revient à la charge : «C’est la  jalousie ; on veut seulement nous faire quitter notre village, mais, s’il plaît à Dieu, on retournera un jour à Holly, on est né à Holly on a grandi à Holly».

Pour sa part, le principal incriminé dans la tragédie, Samuel Kambou, nous relate, les larmes aux yeux, ce malheur qui tombe sur lui et sa famille. Il reconnaît avoir entrepris une opération de bornage, mais pour, dit-il, préserver le champ, qui lui aurait été octroyé  par ses parents : «Même s’il y a de l’or dans ce champ, nous n’y étions pas allés pour cela. Le terrain nous appartient, les deux champs jumelés appartiennent l’un à ma mère, et l’autre, à mon oncle». Tout comme son père, Samuel pense que ce qui leur arrive relève de la pure jalousie. «Certains veulent retirer notre champ pour en faire un bosquet», affirme-t-il. Des arbres sont d’ailleurs plantés en ces lieux par des habitants du village.

L’agent municipal responsable des Affaires économiques, Narcisse Somda, que nous rencontrons le lundi 6 août au matin, lève un coin du voile : «Samuel est venu nous contacter pour avoir la propriété d’un terrain par héritage au niveau de Holly. Dans la procédure, il faut d’abord délimiter, pour pouvoir la borner, la superficie et disposer enfin du titre foncier du terrain. Nous lui avons dit, tenant compte de la procédure, qu’il fallait d’abord une entente au sein de la famille. Nous sommes allés écouter la famille avant de procéder à la délimitation du terrain. La délimitation ne se fait pas par les services communaux, mais par les services cadastraux. Et le service cadastral dont le Sud-Ouest relève se trouve à Bobo-Dioulasso. Alors ce service du cadastre a envoyé un agent pour l’opération.

Etant hors de Bobo, nous nous sommes vus obligés de l’accompagner. Un ami de Samuel nous a accompagnés depuis Gaoua. Une fois sur le terrain, nous sommes allés d’abord dans la famille, qui nous a encore assuré qu’il n’y avait pas de problème ; ce qui nous a permis d’aller commencer les travaux. Pendant qu’on délimitait, un appel téléphonique nous a informés que les populations étaient en train de se diriger vers les lieux. C’était avant midi. Je me suis dit que si c’est vraiment le cas, c’est qu’il y a anguille sous roche et que la population n’est pas d’accord. Alors nous avons dit d’arrêter les travaux et de partir. Parce qu’en pareilles circonstances, il n’y a pas à expliquer. Donc nous sommes partis, et c’est quand on est arrivé à Gaoua qu’on a appris que l’ami de Samuel a été agressé». Narcisse Somda a par ailleurs ajouté que Samuel lui aurait dit qu’il voulait borner le champ pour en faire un verger et y pratiquer également l’agriculture.

 

L'or a une couleur politique

 

Cet événement malheureux de ces derniers jours à Holly n’est pas un cas isolé dans ce village : en 2010, un problème d’orpaillage avait failli occasionner des morts, et le même Samuel était au cœur du feuilleton si bien que quand bien même ses intentions auraient été saines ce coup-ci, ses antécédents ont sans doute joué contre lui.

L’orpaillage au Sud-Ouest aurait parfois une coloration politique. Selon certaines sources, des autorités locales seraient lourdement impliquées dans l’exploitation artisanale de l’or, notamment des maires et des préfets.

D’autres même seraient propriétaires de trous d’or sur les sites d’exploitation. Il est donc difficile pour l’instant de mettre fin à l’orpaillage traditionnelle dans la région du Sud-Ouest sans un engagement politique réel de tous les acteurs de notre pays. La commune de Gaoua, dont relève Holly, a pris en mai 2010 une délibération interdisant l’exploitation artisanale de l’or sur toute l’étendue du territoire communal. Mais les jeunes communes n’ont pas toujours les moyens de faire appliquer les textes, et la pratique perdure ! «Tant que l’autorité que nous sommes, avec la gendarmerie,  ne mettra pas de l’ordre là-bas, Holly sera ingérable», confesse le 1er adjoint au maire de Gaoua, Yao Mensah Jean-Baptiste Sib. Il regrette cependant cette façon qu'ont les populations de se rendre justice. «Je ne comprends pas pourquoi la population se rend elle-même justice ; il faut que la tutelle même nous aide sur le cas Holly».

Le mercredi 8 août, nous rencontrons le Substitut du Procureur près le Tribunal de Grande instance de Gaoua, Abdoul Kader Nagalo, qui assurait l’intérim du Procureur, en mission. A notre grande surprise, il nous fait savoir qu’il venait à peine d’être officiellement informé et par téléphone par la Gendarmerie des événements de Holly. Une enquête serait en cours. Elle permettra peut-être de situer les responsabilités, de faire la part des choses et d’éviter d’autres situations conflictuelles dans ce village.

Aux dernières nouvelles, Omar Sawadogo (l’ami de Samuel), qui a été frappé et gravement blessé à la tête, est toujours interné au Centre hospitalier régional de Gaoua, mais ses jours ne seraient pas en danger.

 

Hamadou Lougué

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 17:09

Opération de DDR avec l'ONUCI

L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) enregistre un rythme encourageant de dépôt d’armes même si des progrès restent encore à faire, a déclaré jeudi à Abidjan, Hamadoun Touré, lors du point de presse hebdomadaire de la mission. A ce sujet, le porte-parole a fait un bref bilan de l’opération de dépôt d’armes volontaires débutée en juin 2011. « A ce jour, 2000 ex-combattants ont déposé volontairement 1300 armes et plus de 50.000 munitions », a-t-il affirmé, soulignant que l’opération se poursuivrait cette semaine dans certaines villes de l’ouest et du sud ouest du pays. Les cérémonies de remise d’armes, selon le porte-parole, sont supervisées par la section Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) de l’ONUCI en collaboration avec la sous commission Opération-sécurité de la Com-Nationale des Armes Légères et de petits calibres(ALPC). Il a par ailleurs, fait mention des activités de la Force, notant que dans le cadre de sa mission de mise en sureté des populations, l’équipe de dépollution des bombes et munitions non explosées  continuait ses activités sur l’ensemble du territoire. « Très prochainement, nous mettrons à la disposition des populations un numéro vert qu’elles pourront contacter pour alerter sur la présence de tels objets qui ont fait récemment des blessés parmi de jeunes enfants qui jouaient avec des engins non explosés », a annoncé le porte-parole.

S’agissant des activités du Représentant spécial, M Touré a annoncé la poursuite de ses consultations avec les responsables des partis et groupements politiques  d’opposition. Dans ce cadre, M Koenders rencontre ce jour même le président du parti Liberté et Démocratie pour la République (LIDER), Mamadou Koulibaly. « Ces échanges sont destinés à promouvoir le dialogue politique », a expliqué M Touré soulignant qu’elle ne constituait en rien une médiation, mais qu’elle contribuait plutôt à créer les conditions propices à des échanges fructueux entre les acteurs politiques nationaux pour favoriser la réconciliation nationale et le retour de la paix en vue de permettre le relèvement économique du pays. Il a indiqué que la prochaine étape, après les consultations avec le Front Populaire Ivoirien (FPI), le Congrès National pour la Résistance et la Démocratie (CNRD) et la Ligue des Mouvements pour le Progrès (LMP), serait des discussions à engager avec la majorité du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP).

Au chapitre des droits de l’homme, M. Touré a indiqué à la presse que l’ONUCI avait suivi les cas de personnes arrêtées car soupçonnées de mener des activités contre la sûreté de l’Etat et détenues dans différents lieux de détention de la capitale, comme à la police criminelle ou à la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) où les fonctionnaires des Droits de l’Homme de la mission n’ont pas accès. Il a également parlé des cas de mutilations génitales féminines (MGF) sur des filles dont l’âge varie entre 7 et 25 ans dans le village de Fouenan (175 Km sud d’Odienné, dans la région du Bafing), à Touba (150 Km sud d’Odienné) et Ouaninou (173 Km sud-ouest d’Odienné). « Face à ce fléau, les autorités locales ont décidé de mettre en place une plateforme régionale et en appui à cette initiative, la Division des Droits de l’Homme de l’ONUCI  compte mener plusieurs activités de sensibilisation à l’attention de la population », a-t-il indiqué. Toujours sur le plan de la sensibilisation, le porte-parole a annoncé l’organisation de la 21e Edition des Journées de l’ONUCI à Soubré. Il s’agira, pour l’ONUCI et les agences du système des Nations unies, de se tenir pendant quatre jours, aux côtés des populations pour s’imprégner de leurs réalités et apporter des réponses à leurs préoccupations à travers des forums d’échanges, des projections de films, des réalisations de projets au bénéfice des populations… Il a également fait cas de la halte d’ONUCI Tour à Gbéléban  (Odienné) le mercredi 21 mars, pour une sensibilisation des populations de cette localité autour de la  thématique de la gestion pacifique des conflits, ainsi qu’à Bangolo et à Wengue (Séguéla), avant de mentionner l’organisation d’une caravane scolaire à Zoukougbeu le même jour.

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 12:29

Le parquet de Paris a ouvert le 20 mai une information judiciaire notamment pour "assassinat" après...

 

Le parquet de Paris a ouvert le 20 mai une information judiciaire notamment pour "assassinat" après l'attentat commis le 28 avril à Marrakech, qui a fait 17 tués dont huit Français, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

L'information judiciaire a été ouverte pour les qualifications d'"assassinat, tentative d'assassinat commis sur des Français en lien avec une entreprise terroriste", a-t-on précisé.

Elle a été confiée aux juges Yves Jannier, Nathalie Poux et Christophe Tessier, a-t-on appris par ailleurs de source policière lundi.

Sept personnes ont été inculpées dans le cadre de l'enquête conduite par les autorités marocaines.

A la faveur de cette information judiciaire, la police française a relancé lundi son appel à témoins "à toute personne s'étant trouvée" sur les lieux de l'attentat de Marrakech qu'elle avait déjà mis en action le 6 mai dernier.

"A la suite de l'attentat de Marrakech du jeudi 28 avril 2011, la police judiciaire lance un appel à témoins à toute personne s'étant trouvée place Jamâa El-Fna le 28 avril au matin", a ainsi indiqué la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), qui a mis en place un numéro vert (0800 95 80 81).

Depuis le lancement de cet appel, a indiqué par ailleurs une source proche de l'enquête, il y a eu de nombreux appels mais apparemment pas de nature à "apporter des choses nouvelles" dans l'enquête.

L'enquête est confiée à la Sous-direction antiterroriste (Sdat) de la DCPJ.

L'attaque s'est déroulée dans un haut lieu touristique de la ville du sud marocain, visant un café très fréquenté par les étrangers, en particulier français.

Huit policiers français, spécialisés dans l'antiterrorisme et la police scientifique, se sont rendus à Marrakech en qualité d'observateurs et au titre de la coopération avec leurs collègues marocains en charge de l'enquête.

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 13:29

fréquentés…Voilà le constat que nous avons pu faire, hier, à Abidjan et dans certaines villes du pays (Bassam, Bonoua, Adzopé, Divo, Aboisso, Daoukro, Bongouanou...A Dimbokro, Bocanda, M’Bahiakro... la grève prend effet aujourd’hui, selon nos correspondants régionaux) 1er jour d`arrêt de travail décidé par les syndicats, acteurs et auxiliaires du transport (Ccsat), constitués en comité de crise à la suite de la dernière hausse du prix du carburant effectuée par l`Etat de Côte d`Ivoire,, le 1er avril 2010. Ce mot d`ordre lancé vendredi a été corsé après l`échec des discussions entre le comité et la tutelle. Cette structure de crise, dans une déclaration de son président, Eric Diabaté, dont nous avons copie, précise : "Le gouvernement de la Côte d`Ivoire, n`ayant pas été attentif à notre cri du cœur suite à l`augmentation de carburant à la pompe le 1er février 2010, cette 2e augmentation du carburant entrée en vigueur le 1er avril est insupportable pour tous les Ivoiriens en général et pour notre secteur en particulier. C`est alors pour parler d`une seule voix, face à cette augmentation de trop, que le comité de crise des syndicats acteurs et auxiliaires du transport, a reçu mission de la base de faire un arrêt de travail dénommé : "Journées sans transport", à partir du lundi 12 avril 2010, et cela, jusqu`à ce que le prix du carburant soit revu à la baisse". Des propos clairs qui présageaient de ce qui se passerait, hier et sûrement, aujourd`hui voire des jours durant. Si aucune solution satisfaisante n`est trouvée. Nous le disions plus haut, au Plateau, centre des affaires, le monde qui grouille d`habitude a numériquement diminué. Des travailleurs plus chanceux ont pu être à leur poste. Mais comment ? "Je n`ai pas de véhicule, c`est grâce à un monsieur que j`ai pu être au travail, c`est la population qui est pénalisée. Si cela continue, nous autres ne pourrions venir au travail", Jean Méledj, informaticien. A l`image de cet interlocuteur, nombreux sont les Ivoiriens qui n`ont pu se déplacer, pour cause de grève. Les marchandises ont attendu les clients dans les marchés où des étals sont restés vides. Les populations ont marché pour se rendre à leurs lieux de travail et ont utilisé, pour beaucoup, la même voie pour retourner chez elles. (Les photos sont parlantes). Pas de passagers dans les gares routières, des véhicules garés (wôrô-wôrô ou taxis communaux, taxis-compteurs, mini-car (gbakas) et cars de transport public interurbain, etc.), des malades bloqués chez eux, des rendez-vous importants manqués (affaires, emploi, analyses médicales etc.), des vivriers (piment frais, tomate, banane plantain, gombo…) restés parqués aux endroits de collecte, avec un grand risque de pourrissement… Evidemment, si cette situation perdure, il faut s`attendre à plus dur : la flambée des prix des produits de 1ère nécessité, sans omettre que le patronat des transports routiers, dans une déclaration, vendredi, donne une réponse économique à la majoration des prix du carburant à la pompe en réajustant ou en augmentant les tarifs des transports cette semaine. Pour la journée de lundi, ce sont pertes énormes pour les transporteurs, les populations mais l`Etat.

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 13:21

POEME POUR TOUTES LES FEMMES DU MONDE SURTOUS D"AFRIQUE

A ma Mère

Femme noire, femme africaine,
Ô toi ma mère, je pense à toi
Ô Dôman, ô ma mère, toi qui me portas sur le dos,
Toi qui m'allaitas, toi qui gouvernas mes premiers pas,
Toi qui, la première, m'ouvris les yeux aux prodiges de la terre,
Je pense à toi...
Femme des champs, des rivières, femme du grand fleuve,
Ô toi, ma mère, je pense à toi...
Ô toi Dâman, ô ma mère, toi qui essuyais mes larmes,
Toi qui me réjouissais le coeur, toi qui, patiemment,
supportais mes caprices,
Comme j'aimerais encore être près de toi, être enfant près de toi !
Femme simple, femme de la négation,
ma pensée toujours se tourne vers toi...
Ô Dâman, Dâman de la grande famille des forgerons,
ma pensée toujours se tourne vers toi,
La tienne à chaque pas m'accompagne, ô Dâman, ma mère,
Comme j'aimerais encore être dans ta chaleur,
être enfant près de toi. ...
Femme noire, femme africaine,
ô toi ma mère, merci pour tout ce que tu fis pour moi, ton fils,
Si loin, si loin, si près de toi !
Je t'aime,
je t'aimais,
je t'aimerais toujours!

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 19:27

Pas sûr que la nouvelle apaise la forte tension qui règne à Conakry depuis deux jours. Toutefois, et contredisant les informations de la veille qui le disaient dans un état grave, le conseiller de Moussa Dadis Camara a affirmé samedi que le chef de la junte au pouvoir en Guinée se trouvait "hors de danger". "L'opération est un succès", a ajouté Idrissa Chérif, faisant référence aux soins médicaux qu'a reçus le leader guinéen à l'hôpital militaire de Rabat, au Maroc, suite aux tirs d'arme à feu qui l'avaient blessé jeudi soir. Un attentat attribué à son lieutenant, Aboucar Diakité, alias "Toumba", un temps annoncé arrêté, mais qui a finalement pu fuir Conakry, la capitale du pays, en compagnie de quelques fidèles.

En tout état de cause, cette tentative de meurtre souligne un peu plus la forte rivalité qui règne au sein la junte militaire arrivée à la tête du pays à Noël dernier, quelques jours seulement après le décès du président Lansana Conté. Et c'est justement cette instabilité qui plonge aujourd'hui le pays dans un état de tension maximale, le massacre du 28 septembre dernier - auquel "Toumba" ne serait pas étranger - étant encore dans tous les esprits.

"El Tigre" aux commandes

Ce jour-là, une manifestation pacifique de l'opposition guinéenne avait tourné au bain de sang dans un stade de Conakry. La garde présidentielle avait en effet violemment réprimé cette vague de contestation. Le bilan fut terrible: 157 personnes au moins auraient trouvé la mort, selon les ONG. Des viols et autres exactions auraient également été commis. Soucieux de faire bonne figure face à un Occident plus que sceptique, Moussa Dadis Camara avait alors ordonné une enquête au sein de l'appareil militaire au pouvoir. L'étau se serait alors resserré autour de "Toumba", ce qui, pour beaucoup de Guinéens, pourrait expliquer la tentative d'assassinat de jeudi.

Pour l'heure, le plan prêté à ce dernier semble avoir échoué. Par l'entremise du président burkinabé, Blaise Compaoré, qui joue les médiateurs dans la crise guinéenne depuis les événements du 28 septembre, Moussa Dadis Camara a pu rapidement être conduit en lieu sûr à l'étranger. Et sur place, les proches du président blessé ont immédiatement annoncé qu'il n'y aurait pas de vacance du pouvoir. Considéré comme le véritable maître de la Guinée, le ministre de la Défense, Sékouba Konaté, a effectivement pris le relais ce samedi. Celui que l'on surnomme "El Tigre" en raison de sa bravoure au combat, notamment lors de la guerre de 2000-2001, avait très vite regagné Conakry après la tentative de meurtre de jeudi soir. D'aucuns le présentent comme capable d'éviter toute nouvelle flambée de violence dans les rues de la capitale, quadrillée par les soldats, et des principales villes du pays. Signe encourageant: il n'aurait aucun lien, de près comme de loin, au massacre du 28 septembre.

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 18:11
Tout d'abors parce que j'ai de l'amour pour cette Femme que je fais ceci.Mais plus encore,parce qu'en étudiant l'Histoire du Continent,j'ai beaucoup appris d'elle.J'ai appris à lui témoigner plus de respect,plus d'amour,...ce qui lui est du.
L'Eve africaine est la mère de toutes les femmes du monde.Elle a beaucoup fait,beaucoup accomplit.Elle est la mere de la civilisation Africaine originelle:Kemet(Terre Noire,au sens de L'Afrik Noire),plus connue sous le nom de l'Egypte.Notons que cette société était matriarcale(la femme est l'égal de l'homme,ils sont complémentaire et non rivaux).
Aujourd'hui,il est difficillement envisageable pour certain,de voir une femme,supérieur hiérarchiquement.Or,dans ces temps reculé en Afrique,cella était banal.La vérité,la justice,l'équilibre universel est personnifié,déifié en Maat,femme Noire.Des Reines telles que:Tiyi,Ahmès Nefertari..etc étaient des femmes fortes,admirées,respectés,en Kemet.Les Candace du Soudan Méroïtique,ces Reines qui gouvernait leur empire seule,qui menaient des guerres contre les envahisseurs,suscitaient crainte et admiration.Que dire de la légendaire Reine Makeda,plus connue sous le nom de Saba,légendaire pour s beauté!
Et même dans les moment les plus sombres de notre Histoire,lorsque les corps et les esprits de nos parents étaient enchainés,meurtris.Il y a toujours eu des femmes,par leurs forces qui ont combattues l'oppresseur.La reine Nzinga du royaume Congo,par exemple.Ou encore la Mulatresse Solitude,Kimpa Vita,Harriet Tubman pour ne citer que celle la,qui ont beaucoup fait, et le mot est faible!Ces Déesses qui ont fait trembler le monde,ne doivent etre oublier....
De nos jours,ces Déesses sont toujours présentent.Toujours là,à se battre pour la Cause,pour notre Peuple.Des femmes tels que:Mme Taubira,Ama Mazama,entre autre pour qui je témoigne un profond et immense respect.
Et même si à l'heure actuelle,beaucoup de nos meres,de nos soeurs,sont amené a faire le plus vieux métier du monde,pour diverse raison,je je veux quand meme leur témoigner de l'Amour.
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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 16:25

Le nombre croissant d'homosexuels aurait suscité une grande inquiétude chez certaines femmes de la cote d'ivoire  . C'elles-ci auraient prévu une grande marche pour exprimer leur mécontentement . Et ce, enfin que chaque femme puisse avoir un homme dans sa vie . A présent, l'effectif des hommes serait inférieur à celui des femmes . Alors si certains hommes devraient encore les laisser, pour se mettre en couple avec d'autre homme,  ce serait un sacrilège, non seulement pour elles, pour leurs progénitures, ais aussi pour la sauvegarde de la race humaine.

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