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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 19:08

Dans le cadre des préparatifs de la 13e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui se tiendra du 23 au 2 mars 2013, le délégué général, Michel Ouédraogo, a rendu  une visite de courtoisie à L’Observateur Paalga le jeudi 16 août 2012. Il est venu traduire au doyen de la presse privée la reconnaissance de son organisation et l’informer des préparatifs de la prochaine édition qui aura pour thème «Cinéma africain et politiques publiques».

Solliciter le précieux concours de L’Obs.

• C’est avant tout une visite de courtoisie que j'ai tenu à faire. En 2008, lorsque j’ai pris la tête du fespaco, j’avais rendu visite au directeur de publication, Edouard Ouédraogo, et depuis je ne suis plus revenu au journal. 4 ans après ma prise de fonction et après avoir piloté 2 éditions, j’ai pu prendre le pouls de la situation. Je suis revenu traduire toute notre reconnaissance au directeur du journal et à l’ensemble de son personnel. Et leur dire que la constance dans leur ligne éditoriale, leurs positions claires et nettes sont fort appréciées, ce qui montre que L’Obs. donne le bon exemple.

Aussi, à travers cette visite nous entendons renforcer les relations professionnelles entre le FESPACO et le journal. Les observations, les critiques et suggestions des médias nous ont été utiles. C’est pour cela que je vais à la rencontre des hommes de médias pour leur traduire notre gratitude et demander à nouveau leur précieux accompagnement. A cet effet, L'Observateur est un partenaire important. En tant que doyen de la presse, sa ligne éditoriale a toujours été constante et soutenue par un traitement très professionnel de l’information rarement atteint par d’autres médias. En outre, nous tenons à saluer ses spécialistes, ses journalistes bien éclairés dans des domaines bien précis, tels que le cinéma, et nous estimons que pour traiter de certains sujets,  le journaliste doit se doter de certains savoirs techniques et scientifiques, donc des éléments d’analyse.

 

En prenant les rênes du Fespaco, vous y avez amené une feuille de route qui s’intitulait vision 21 ; que devient-elle ?

• Je m’attendais à cette question ; au Burkina Faso on a tendance à minimiser les actes posés. Toutes les fois qu’on m’a confié des responsabilités, j’ai indiqué la voie que je voudrais suivre pour atteindre les objectifs fixés. C’est ainsi qu’on a mis en place cette feuille de route appelée vision 21. Ce n’est pas de la prétention. A mon arrivée, j’ai fait de l’institutionnalisation du FESPACO ma première préoccupation, le défi majeur. Le festival était un peu trop personnalisé et cela était très dangereux, à mon avis.  Avec mes collaborateurs, nous avons voulu lui  donner un cadre juridique, une autonomie.

Le deuxième défi était celui de la visibilité, voire de la respectabilité du festival, dans la mesure où cet instrument panafricain est de plus en plus sollicité par de grandes conférences internationales. Enfin, le troisième défi était la professionnalisation. J’ai été pendant longtemps membre du comité d’organisation de la biennale du cinéma africain avant d’en prendre sa tête. Entre deux éditions, il n’y avait pas d’activité, c’était une sorte d’hibernation. «Nous avons voulu marquer une certaine continuité dans notre mission de promotion du cinéma africain». Ainsi, dans l’intervalle  nous avons  pu organiser les  journées cinématographiques de la femme africaine de l’image (JCFA). Au départ certains étaient sceptiques sur l’initiative, mais nous avons réussi le pari. Ces journées ont connu la participation de 16 pays  et nous avons foi qu’elles iront crescendo comme le fespaco qui, lors de sa 1re édition en 1969, avait connu la participation de seulement 13 pays, et lors de sa dernière édition, enregistrait 93 pays participants.

 

Après chaque édition on reproche au FESPACO des défaillances organisationnelles au niveau de l’accueil et de l’hébergement. Qu’en est-il exactement ?

• En ce qui concerne les failles organisationnelles on ne va  pas se contenter de dire qu’elles sont inhérentes à toute organisation. L’initiative du «pass» a été mal comprise ; notre ambition est de faciliter le travail des hommes de médias en leur permettant de travailler dans des conditions respectables. Pour la dernière édition, nous avons confectionné 12 000 badges mais vous conviendrez avec moi que toutes les salles de cinéma réunies ne disposent pas de places pour accueillir un tel nombre. Cela crée des difficultés de tous ordres. Pour l’édition à venir, nous allons confectionner 6 000 badges.

A terme, l’objectif visé est d’amener le nombre de pass à 4 000 ; cela fera bien sûr des mécontents mais vous n’êtes pas sans savoir qu’on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. En ce qui concerne certains individus qui n’ont rien à avoir avec la presse mais qui arborent des badges presse au grand dam des journalistes (certains parlent même de vendeuses d’oranges (rire), je peux  dire que c’est une situation regrettable mais les responsabilités sont partagées à ce niveau. Certains individus appréhendés avec des badges dont ils n’étaient pas les destinataires ont affirmé avoir reçu leur sésame de journaliste dont nous tairons le nom des rédactions.

Je puis vous assurer que nous avons déjà commencé les accréditations des médias nationaux pour éviter de tels désagréments. Pour en venir aux récriminations liées aux conditions d’hébergement, il faut dire qu’on nous fait souvent de mauvais procès. Parce que dans l’organisation le comité fait appel à des prestataires. Et naturellement nous payons leurs prestations. Un problème lié aux conditions d’hébergement est imputable au premier chef à l’établissement hôtelier.

Il est arrivé que des festivaliers m’appellent pour se plaindre du manque de papier hygiénique dans les toilettes des chambres. En quoi ma responsabilité est-elle engagée dans une telle situation ? Par ailleurs, certains festivaliers deviennent du coup capricieux quand ils viennent au FESPACO.  Dans la plupart des festivals internationaux, par exemple à Canne ou à Locarno, quand les festivaliers ne sont pas satisfaits des services hôteliers, ils interpellent directement le responsable de l’établissement mais pas les responsables du festival qui ne leur sont pas toujours accessibles.

 

Les mêmes critiques  vous sont  faites au niveau de la sélection et de la programmation des films.

• Par contre, nous assumons les insuffisances d’ordre professionnel.  Pour la sélection des films, désormais la date de clôture des inscriptions est fixée au 31 octobre au lieu du 31 décembre. Bien sûr les réalisateurs se sont jetés sur nous à bras raccourcis, mais nous voulons professionnaliser davantage le festival. Pour ce qui est de la programmation, nous faisons le maximum, mais il arrive que certains réalisateurs arrivent avec leurs œuvres mal étalonnées ou de mauvaise qualité, et cela nous met dans une situation plus qu’embarrassante.

 

Jean Stéphane Ouédraogo

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 18:26

Fils de la terre meurtrie du Rwanda. Unique survivant de sa famille après le massacre perpétré dans sa maison lors du génocide rwandais, qui a ôté la vie à ses proches. Corneille Nyungura est de ces humains qui sont encore en vie pour prouver l’existence de la Providence dans les affaires du monde. Après s’être échapé à cet épisode dramatique, qui a faillit lui bloquer le compteur de ses jours, celui qui est né le 24 mars 1977 à Fribourg, en Allemagne a repris le goût à la vie grace à la musique. Donc, Nietzsche n’a pas menti en citant dans Le Crépuscule des Idoles, que « Sans la musique, la vie ne serait rien». Fin de citation. « De la musique avant toute chose ». Dixit Verlaine. Un, deux, trois, quatre petits pas. Corneille a gravé les échelons de la gloire. Il  est de ces figures artistiques mondiales qui épousent la sympathie des gens. Ses succès fabriquent sa carte d’identité.

Une bonne qualité textuelle. Une musique veloutée de mélodie captivante. Une voix expressive. Avec une discographie de cinq (5) albums studio, dont quatre (4) en français et (1) un an anglais, les uns plus populaires que les autres, ce chanteur-compositeur de 34 ans a déjà marqué la musique mondiale de son empreinte. Il est d’une admiration sans borne. Pour la Noël, l’interprète de « seul au monde » est attendu à Port-au-Prince (la capitale haïtienne) pour un grand concert, même si l’annonce dans les médias tarde encore à créer du buzz.

Parc historique de la Canne à sucre, c’est l’endroit désigné pour être l’hôte de la première visite du marchand de rêves sur la terre innondée de soleil d’Haïti. Chanteur mondialement connu et pour la tragique histoire de sa vie de jeunesse et pour ses musiques à succès, telles : parce qu’on vient de loin, seul au monde, le Bondieu est une femme, comme un fils, etc., compte un nombre imposant d’admirateurs/trices au pays. On imagine déjà l’ambiance festive qui se dégagera sur le parc de la Canne à sucre ce dimanche 18 décembre prochain, date retenue pour cette prestation unique de Corneille en Haïti.

Invité par la bière Prestige, l’artiste canadien d’origine rwandaise partagera l’affiche de ce spectacle majeur avec quelques têtes bien connues de la musique locale. Bélo (lauréat du Prix RFI Découvertes 2006), Mikaben, Ti Jo Zenny apporteront chacun leurs ingrédients aux côtés du menu principal de l’invité d’honneur en vue de garantir la bonne saveur du plat musical qu’on souhaite offrir au public qui fera le déplacement pour assister à ce show en plein air. Même si, moi personnellement j’ai des réserves quant au choix de Ti Jo à performer à cet évènement. BIC ou Jean-Jean Roosvelt, deux figures au profil plus ou moins avoisiné de l’homme qui n’est ni blanc, ni noir, ferait mieux la beauté du line-up, à mon sens en tout cas. Bref. Passons.

En plein chantier, en vue de refaire son visage, toujours colonisé par certaines plaies non encore cicatrisées laissées par « goudou goudou », expression ironiquement utilisée en Haïti pour se référer au dévastateur tremblement de terre du 12 janvier 2010, Port-au-Prince, fièrement citée par Corneille dans  sa chanson rêve de star se prépare à se faire coquette pour accueillir  « avec classe » cet évènement musical qui n’arrive pas tous les jours.

Grandes bourses, petites boures, sans bourses. Les accros des grandes affiches, les fans de Corneille en particulier pensent déjà à économiser les 1500 gourdes haïtiennes (GHT), ou environ USD $ 35, étant le prix du billet qui ouvre les portes d’accès à ce programme. Il y a certaines de ces occasions qu’on ne manque pas pour rien au monde.

Entre temps, que l’artiste, qui, grace à la musique, a retrouvé la joie de sourire après toutes les horreurs qu’il a vécues, puisse transmettre cette même force psychologique et énergétique au peuple haïtien, accroché depuis quelques temps à toutes sortes d’ennuies. Ầ noter qu’en bon marchand de reves et d’espoir, corrélativement à ses activités musicales, celui qui a pour modèles Marvin Gaye, Stevie Wonder, Michael Jackson a dédié une partie de son temps aux œuvres humanitaires, dont la collaboration au sein de la Croix-Rouge canadienne en dit mieux.

Aujourd’hui, vu la pente descendante sur laquelle glisse lentement la popularité de la star, certains observateurs exigeants refusent d’opiner sur un probable grand succès du concert du 18 décembre qui devrait attirer, par contre la grande foule. L’homme au « rêve de star » concrétisé, qui a déjà prêté sa voix notoire à Luck Mervil (RudeLuck), chanteur et acteur québécois d’origine haïtienne sur la chanson « Mezanmi » sera-t-il à la hauteur de combler l’attente de ce public qui compte faire la fête avec lui ? Car il faut tout de même reconnaître que le Corneille d’haujourd’hui n’est pas celui d’hier. L’homme n’est plus au temps de ses vifs succès de « Parcequ’on vient de loin » ou voire « Les Marchands de rêves ». Mais malgré tout, il récolte pas mal de lauriers pour « Les Inseparables», soit le titre vendeur de son dernier opus en circultion. Corneille, est-il « toujours le même » comme il le chante ?  Cependant, avec ou sans hit actuel, cette première prestation de Corneille en Haïti courtise avec galanterie la sympahie des puristes de la bonne musique. Maintenant, reste à savoir, si l’époux de Sofia De Medeiros (sa compagne depuis cinq ans) sera en mesure de satisfaire la gourmandise musicale de ces tympans avertis qui seront au parc de la Canne à sucre  ce dimanche 18 décembre prochain? Qui sera, écoutera et en jugera.

18 décembre. Haïti. Parc Canne à sucre. Corneille. Vachement intéressant pour un cadeau de Noël.

Par Osman Jérôme

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 16:14

 

 

N’Guessan Bébi philippe Améssan, communement appelé Bébi philippe  est l'arangeur qui se cache derrière la fameuse chanson «Bobaraba» d’Ello et Dj Mix. Actuellement, il  est de plus en plus sollicité dans le milieu où ses arrangements font un tabac. Gros plan.

Tous les instruments de musique dont il sait jouer, Bébi philippe a appris à les maîtriser seul, sur le tas : le piano, la guitare, la batterie, etc. «J’ai la capacité d’apprendre et d’assimiler très vite. Il suffit que je regarde quelqu’un faire quelque chose une ou deux fois et je suis capable d’en faire autant. Je crois que c'est un don», pense-t-il.  c'est en observant son frère aîné qu’il a percé le secret de la guitare dès l’âge de six ans. La même année, avec cet instrument, il impressionne les invités du mariage de sa grande sœur. Fort de cette gloriole, il se fait intégrer dans l’orchestre de l’Eglise de son quartier, Port-Bouët (le Tabernacle, non loin du marché : ndlr). Le voilà musicien, parallèlement à ses études.

Après le BEPC en 2005, Bébi  philippe  passe avec succès le concours de l’INSAAC. Il y passera deux ans au lieu de cinq, comme le prévoit le cycle de formation. La raison, elle est simple : l’école l’a radié de son effectif pour cause d’absentéisme chronique. «C’est normal, parce que deux ans après, je ne venais plus. J’étais allé à l’INSAAC pour apprendre à lire et écrire la musique, savoir ce que je joue. C’était mon objectif. Après la formation, j’allais devenir professeur de musique. Ce qui ne m’arrangeait pas. Je voulais être musicien à part entière», se justifie-t-il. Mais pour beaucoup de jeunes de son âge, la vie se résume presque à l’argent facile, les soirées bien arrosées et les jeunes filles. «Au contraire, je ne suis pas attiré par l’argent. J’ai vécu la galère. Il y a sept ans que j’arrange, mais c'est seulement maintenant que je suis connu. Rassurez-vous, malgré le succès, je ne peux pas dégammer», promet-il. Après l’INSAAC, Bébi philippe a travaillé un moment aux côtés de Freddy Assogba avant de quitter l’orchestre de ce dernier pour tenter une aventure en solitaire. Cela commence véritablement six mois après, par sa rencontre avec Ello et Mix, deux Dj sortis de l’ambiance délurée des boîtes de nuit et dont il avait déjà fait la connaissance chez Freddy. Ceux-ci lui proposent leur texte et un concept : le bobaraba. En bon observateur, c'est en fonction des pas de danse que Bébi philippe compose la musique. La suite il est connue. Car, la chanson sera sur toutes les lèvres pendant un bon moment à Abidjan. Et quand il repense au premier cachet de sa vie d’arangeur, Bébi affiche un sourire en coin. «Mon tout premier cachet ? Eh bien, c’était 15.000 F… Mais je suis content quand j’y pense». Pourquoi ? Pour toute réponse, il affirme : «Je sens que j’ai évolué !» En tout cas, pour être arrangé aujourd’hui par ce jeune homme, il faut casquer gros. Car, même son arrivée dans un milieu déjà dominé par des noms célèbres tels que David Tayorault, Freddy Assogba, Athanase Koudou ou Olivier Blé, ne semble guère l’effrayer. En fait d’arrangement, Bébi  se dit plus à l’aise dans le reggae, le Rn’B (avec Kédjévara et Jimmy Cissoko) et le zouk (avec Jean Yves Cébon). Il pense que le coup du bobaraba lui a plutôt servi de rampe de lancement.

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 14:01

Maquis et magasins de la rue princesse à Yopougon ont été démolis en début d’après midi de ce vendredi, sous les ordres du ministre de l’Environnement, Anne Ouloto.

Cette action entre dans le cadre de l’assainissement de la ville d’Abidjan.
Finie l’ère de la rue princesse. On ne parlera plus de cette artère qui a un moment donné a fait «la fierté » de la Commune de Yopougon, recevant la visite de plusieurs stars du monde entier de passage à Abidjan.

Cette rue de renommée internationale attirait le monde grâce aux maquis, restaurants et autres bars climatisés qui la bordait de part et d’autres. Une fois la nuit tombée, jeunes et vieux se bousculaient pour s’offrir une meilleure place sur cette voie qui était fermée à la circulation.

L'endroit très prisé par les noctambules, parce que tout était à bon prix, même les jeunes filles n’existe plus désormais sur la carte communale de Yopougon depuis ce vendredi après midi. Ainsi, en ont décidé les nouvelles autorités, dans un souci d’assainir la capitale économique, avec la démolition des constructions anarchiques.

Ce vendredi restera en effet gravé à jamais dans la mémoire des riverains de la rue princesse qui par moment ne supportaient plus les sons des musiques, une fois la nuit tombée même s’ils n’osaient pas en parler. De peur de s’attirer le courroux de ces propriétaires des constructions anarchiques encore sous le choc, des riverains ont exprimé leur joie en

restant chez, lorsque le Caterpillar a entamé son action de démolition sous le regard vigilant des policiers. « Nous sommes désormais épargnés des vacarmes. Aujourd’hui nous allons bien dormir puisque la rue est libérée,» a déclaré avec empressement une habitante de la rue dont le domicile est contigu à l’un des bars célèbrent d’Abidjan. Si cette dame, la quarantaine révolue, n’a pas voulu attiré son entourage avec ses déclarations, ce ne fut pas le cas de ce septuagénaire qui a failli de peu se faire lyncher parce qu’il a eu tort d’avouer que la rue princesse a favorisé la naissance de rebuts dans la commune de Yopougon. «Il n’y avait plus de respect des mœurs dans notre commune à cause de cette rue où certaines personnes se croyaient permis à tout. L’action du gouvernement est la bienvenue. Nous ne pouvons que saluer la ministre qui nous permet désormais d’avoir une grande visibilité sur cette voie historique, » a ajouté le septuagénaire.

Cependant, avant que le Caterpillar ne rentre en action, les propriétaires de magasins et autres maquis encore réticents qui ne croyaient pas à l’effectivité de cette opération, se débattaient pour sauver ce qui pouvait l’être. C’est du moins l’atmosphère qui régnait dans la matinée sur la rue princesse dès l’arrivée de l’équipe de koaci sur les lieux.

Par ailleurs, il convient de souligner que l’action du ministère de l’environnement n’est pas dirigée contre les opérateurs de la rue princesse, selon des personnes que nous avons entendues. Elle est généralisée qu’en début de semaine le Caterpillar était sur le boulevard Latrille où il a rasé magasins et restaurants construits sur le domaine public.

rue-princesse.jpg
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 13:04

La star ivoirienne du football Didier Drogba et la Malienne Lala Diakité se sont dit oui à Monaco le 12 juin. Un mariage civil très discret suivi d'une cérémonie traditionnelle bétée auxquels de nombreuses personnalités du sport et du showbiz ont assisté. Avant de célébrer l'événement par une grande fête. Ambiance...

C’est fait ! L’international franco-ivoirien Didier Drogba a mis en suspens sa carrière footballistique... juste pendant le long week-end de la Pentecôte. Le temps d’épouser la Malienne Lala Diakité, sa compagne depuis dix ans. La Principauté de Monaco, où se déroulait le mariage a été prise d’assaut du 12 au 13 juin par une constellation de stars du football et du showbiz.

Contrairement au programme initialement annoncé, la cérémonie civile s’est finalement déroulée dimanche 12 juin à la mairie de Monaco. Salomon Kalou, Michael Essien, Florent Malouda, Nicolas Anelka, entre autres, ont joué les garçons d'honneur pendant le mariage.

Étaient également présents le milliardaire russe propriétaire de Chelsea, Roman Abramovitch ainsi que plusieurs hommes d’affaires dont l’architecte franco-ivoirien Pierre Fakhoury. L’invité surprise a été sans conteste le Suédois Zlatan Ibrahimovitch, artisan de la victoire du Milan AC au Scudetto 2011… alors même que la rumeur du mercato annonce Didier Drogbamariage-dider-drogba.jpg au club lombard pour former une paire d’attaque avec son pote « Ibra ».

Paparazzis en hélicoptère

Drogba avait pour témoin le Sénégalais Thierno Seydi, son manager de toujours, et Lala Diakité avait choisi l’Ivoirienne Flore Kouassi, épouse de l’ancien international ivoirien Blaise Kouassi, l’ex-partenaire de Didier Drogba à Guingamp. La cérémonie a été très chronométrée, feutrée et fermée aux journalistes. Au grand dam de la presse anglaise qui avait déployé les grands moyens. L’hélicoptère loué par les paparazzis britanniques a été prié par les organisateurs de stopper ses mouvements. Seuls un cameraman et un photographe ont pu immortaliser l’événement. Même les convives avaient interdiction de prendre des photos, y compris avec leur téléphone portable !

Après la cérémonie, tout le monde s’est déplacé au Monte-Carlo Hôtel de Monaco pour les festivités. Mais le capitaine des Éléphants ne s’est pas dérobé aux coutumes de son pays natal. Une cérémonie traditionnelle « bétée » - nom de l’ethnie du marié - a été improvisée. Et Didier Drogba, en tenue traditionnelle d’apparat, s’est transformé en vrai « woody », ce qui signifie « bel homme courageux » en pays bété.

Œuvres de charité

Tout à son bonheur, Didier Drogba n’a pas oublié les difficultés de la Côte d'Ivoire. Il a mis à profit son mariage afin de récolter des fonds pour sa fondation qui envisage la construction d’un hôpital dans le quartier Attécoubé d’Abidjan. Devant les regards amusés des invités, le Camerounais Samuel Eto’o n’a pas hésité à débourser 20 000 euros pour acquérir la jarretière de la mariée.

Plusieurs stars du ballon rond se sont ensuite reconverties en artistes. Ce fut le cas de l’international français Djibril Cissé, actuel sociétaire du club grec de Panathinaïkos, qui est monté sur scène pour interpréter une chanson avec l’orchestre. Kader Keita, coéquipier de Didier Drogba en équipe nationale et évoluant au club Al-Saad du Qatar, a quant à lui fait étalage de son grand talent de danseur de coupé-décalé.

Akon s’excuse

Mais des grandes pointures de la musique africaine étaient également présentes. Le Sénégalais Youssour N’Dour, le Congolais Fally Ipupa, les Ivoiriens Gadji Celi Saint Joseph, Dj Arafat, Dj Chicoto et beaucoup d’autres ont rivalisé sur scène pour fêter le mariage de « DD » et Lala. Seule fausse note : l’absence annoncée à la dernière minute du rappeur américain Akon à cause d'un problème d'horaire de vol.

« La fête était très belle, il fallait rendre hommage à Drogba et ça, nous l’avons bien réussi sans regarder à la dépense », a confié à jeuneafrique.com un proche de l’international ivoirien. Financé par les sponsors de Didier Drogba, le mariage n’aurait pas coûté plus de 500 000 euros, selon certaines sources…



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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 10:36

Le FESPACO, rendez-vous incontournable du cinéma africain, s'est achevé samedi soir en dévoilant son palmarès: le Maroc remporte le prestigieux Étalon d'or!

La 22ème édition du Festival du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, lancée le 26 février dernier, s'est achevée samedi soir en récompensant le meilleur de la production panafricaine. Le prestigieux Etalon d'or de Yennega a ainsi été remis à Pégase, premier long-métrage du marocain Mohamed Mouftakir. Grâce à cette victoire, le Maroc égale ainsi le Mali, jusque là seul pays par trois fois détenteur du trophée le plus convoité. Touchant aux thèmes difficiles du viol et de l'inceste, Pégase suit le drame de Rihanna, une jeune fille manipulée par son père qui lui fait croire qu'elle est enceinte d'un démon. Le réalisateur, qui a reçu son Prix des mains du président burkinabè Blaise Compaoré lui-même, a déclaré "Le Prix c'est une fierté, c'est une reconnaissance. C'est encourageant". Notons qu'avec une vingtaine de films par an, le Maroc est devenu le pays du continent africain le plus important dans le secteur de la production cinématographique, devant l'Afrique du Sud.

fespaco.jpg

Les autres récompenses

 

Le palmarès du FESPACO a également couronné de l'Etalon d'argent Un Homme qui crie du tchadien Mahamat Saleh Haroun, déjà récompensé l'an dernier par le Prix du Jury à Cannes. La comédie sentimentale Le mec idéal de l'ivoirien Owell Brown a décroché de son côté l'Etalon de bronze, tandis que Notre étrangère, de la Burkinabè Sarah Bouyain, a remporté le Prix du Jury. Le Prix d'interprétation masculine a été attribué à l'acteur béninois Sylvestre Amoussou, par ailleurs venu présenter en tant que réalisateur Un pas en avant- les dessous de la corruption, dénonciation du détournement des aides humanitaires en Afrique. La prestation de Samia Meziane a quant à elle été saluée par le Prix d'interprétation féminine dans Voyage à Alger d'Abdelkrim Bahloul, également reparti avec le trophée du meilleur scénario. Habitué du FESPACO, le cinéaste haïtien Arnold Antonin a obtenu pour la troisième fois le Prix de la diaspora africaine pour les satiriques amours d'un zombi, après Le président a-t-il le sida ? et Jacques Roumain, la passion d’un pays. Devant le saisissant portrait d'un dictateur africain dans En attendant le vote …, le Jury a accordé une mention spéciale au burkinabè Missa Hebié, pour avoir "somptueusement" adapté l'oeuvre du grand romancier ivoirien Ahmadou Kourouma. Enfin, cette 22ème édition a également mis à l'honneur la carrière du comédien Malo-burkinabè Sotigui Kouyate décédé en avril dernier.

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 12:39
Une humiliation de plus, voilA ce que John Chahin Sombo, en complicite avec la Rti, ont inflige  a toute la Côte d'Ivoire. Un mois de matraquage médiatique et au final, une vaste escroquerie morale perpétrée contre des milliers de femmes, de filles et même d'hommes dont le seul tort est d'avoir cru en John Chahin et la Rti qui leur ont fait croire qu'ils allaient voir, toucher ou prendre des photos avec Vaidehi. Silence on tourne ! Pendant prés d'un mois, voulant faire comme une chaaine de télévision privée du Senegal (2STV), oubliant que le Senegal est un pays serieux, la structure Jcs production de John Chahin, a fait passer sur les antennes de la télévision ivoirienne 1ére chVaidehi.jpgaaine et cela, à plusieurs reprises a des heures de grande ecoute, une publicité annoncant la venue en Cote d'Ivoire de Pallavir Kulkarni, l'actrice indienne qui a joouer le role de Vaidehi dans la série télévisée du même nom. Dans un pays désormais en voie de sous développement  ou la distraction, l'amusement, les concours de beauté et les escroqueries de tous ordres sont devenus un sport national, une telle opération ne pouvait que retenir l'attention des Ivoiriens et notamment ceux de la gent féminine. Au programme et promis juré, trois enregistrements de l'émission " tonnerre " a Abidjan, Yamoussoukro et San Pédro, avec la star. Le 16 mars, Vaidehi est accueillie a l'aéroport d'Abidjan, comme un chef d'Etat. La Rti qui ne loupe jamais les grands événements nous en fait un large echo pendant le journal de 20 heures. Vaidehi est donc sur le sol ivoirien. Le rêve des fans qui n'y croyaient pas trop, devient réalité. Dés lors, ils se ruent sur les tee-shirts, tickets et autres gadgets frappes de l'effigie de la star et confectionnes par Jcs production et mis en vente a des prix exorbitants. L'affaire est bonne sur le plan commercial et dans certains bureaux climatisés, on se frotte deja les mains. Seulement voila! Toute cette mise en scéne savamment préparée pour achalander les femmes et des hommes dans le but de récolter le maximum d'argent a tourné au vinaigre. Annoncée pour être a l'émission " spéciale Tonnerre " de Yamoussoukro qui devait se dérouler a la fondation Félix Houphouet Boigny le vendredi 19 mars, Vaidehi s'est retrouvée plutot du coté de l'aeroport d'Abidjan or personne ne l'attendait. Or, a Yamoussoukro, les populations, venues nombreuses de plusieurs villes de l'intérieur, avaient déja pris d'assaut les abords de la fondation, munies de leurs tickets et de leurs tee-shirts ou " complets Vaidehi ". Tickets dont les prix ont varie entre 10000, 15000 et 20000Fcfa. Sans oublier les " complets Vaidehi " qui coutaient 20000Fcfa et qui ont ête arrachés comme de petits pains. Mais les " pains " n'ont pas ête consommés et a la derniére minute, l'enregistrement de l'émission a ête purement et simplement annulée. Et en dehors d'une apparition a l'enregistrement d'une
émission a Koumassi et non plus au palais de la culture comme annoncee, plus personne n'a revue Vaidehi. Suivons les explications de John Chahin Sombo : " Vaidehi a ête intoxiquée. Les gens lui ont dit que la Côte d'Ivoire est un pays en guerre. Et que si elle effectuait les voyages par la route, l'on pourrait la tuer. Elle a donc demandé que l'on mette a sa disposition un jet privé. ". Et évidemment, comme John Chahin Sombo n'avait pas les moyens de louer un jet privé, alors Vaidehi est repartie chez elle. Tout simplement. Et nous sommes pries de le croire sur parole. Et comme si l'insignifiance de cet argument pouvait réduire l'ampleur du scandale, John Chahin ajoute : "Vaidehi avait un engagement a Bombay aujourd'hui (Ndlr dimanche 21 mars). Mais la compagnie aerienne Emirat n'arrive pas en Côte d'Ivoire le lundi. Elle etait ainsi obligée de partir le dimanche 21 mars passé a 15 heures." Si Vaidehi avait un engagement incompressible ce dimanche 21 mars a Bombay, pourquoi donc M. John Chahin Sombo a fait croire a toute la Côte d'Ivoire qu'elle ne retournerait que le lundi 22 mars ? Ou bien alors, elle n'a ête informée de cet engagement qu'une fois sur le sol ivoirien? Et puis, qui lui a raconte que la Côte d'Ivoire était un pays en guerre et qu'elle serait tuée si elle effectuait ses deplacements par la route ? Ne savait-elle pas que la Côte d'Ivoire était en guerre avant d'y venir? N'avait-elle pas ête informée du programme de son sejour ? Lui avait-on dit qu'elle devrait se déplacer en jet privé ? Que lui ont donc dit ceux qui l'ont déplacée ? Y a-t-il eu un contrat en bonne et due forme entre Jcs production et le staff de Vaidehi ? Si oui, quelles etaient les clauses de ce contrat ? Cette revendication de jet privé était-elle l'une des clauses de ce contrat ou était-ce tout simplement un caprice de star ? Et dans ce cas, John Chahin va-t-il saisir la justice pour le préjudice subi ? En réalité, cette affaire n'est ni plus ni moins qu'une tentative d'escroquerie doublée d'une publicité presque mensongére qui a mal tourné. Et le fait que John Chahin Sombo annonce le remboursement des sommes perues ne change rien. Remboursera-t-il aussi le transport de ceux qui sont arrivés a Yamoussoukro en provenance des autres villes ? De qui se moque- t-on a la fin ? Vaidehi, selon nos sources, est repartie chez elle, tout simplement parce qu'elle aurait compris qu'on a voulu utiliser son image pour s'enrichir sur le dos des Ivoiriens. Et John Chahin devrait éviter de continuer a ridiculiser le pays en usant des arguments sus évoqués. Mais le plus spectaculaire dans l'histoire, c'est que la justice ivoirienne, devant une affaire qui ruine l'image de la Côte d'Ivoire, est restée sans voix. Alors qu'elle devrait ouvrir une information judiciaire contre les auteurs de cette arnaque. A savoir, John Chahin et la Rti. Qui ont livré la Côte d'Ivoire a l'hilarit" des Sénegalais et de l'Afrique entiére.
ASSALE TIEMOKO
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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 20:54

C'est la folie, Valdéhi à Abidjan!! C'est trop génial, c'est trop bien!
On entend cela partout! Mais Diantre, où sommes nous?
Certains ont apprécié le film, c'est vrai ! D'autres ont même changé leur garde robe pour se munir de l'attirail de la parfaite hindou (sari et assimilés).
Mais de là à ce que la venue de Valdéhi en Côte d'Ivoire déchaîne autant de passion. On se demande si la Côte d'Ivoire n'a pas perdu ses repères. Si l'Afrique n'a pas de problème plus graves que la famine, la sécheresse, la pauvreté et autres.
Au Sénégal où le périple de cette star locale que nous contribuons à hisser au rang de star intercontinentale, a commencé, plusieurs morts avaient été dénombré.
Fort de ce fait, JCS, Promoteur de spectacle (d'aucun dirait promoteur de sous culture), a fait des mains et des pieds pour qu'elle vienne en Côte d'ivoire.
Franchement, je ne vois pas ce qui justifie autant d'engouement.
Je n'ai, pour ma part, apprécié que moyennement le film( il est vrai que je n'ai pas regardé plus de dix épisodes). Les effets de caméra intempestifs, l'abus de suspense inutile et surtout la culture réligieuse vénhiculée (Dieux multiples) ont joué en la défaveur de cette série.

Mais les goûts et les couleurs ne se discutent pas!! Alors, espérons qu'en Côte d'Ivoire, il y ai moins de morts qu'au Sénégal.

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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 22:15

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 13:09

Les fans de Michael Jackson l’attendent depuis cet été. Il était hors de question de manquer, dimanche dernier, la mise en vente des tickets pour voir le film This is it retraçant les derniers jours de leur idole disparu. C’est Kenny Ortega, un proche du roi de la pop, qui s’est vu confier la réalisation du film.

Sony, le producteur du film affirmait hier dans un communiqué: « Selon les rapports qui continuent à nous arriver, en provenance de plusieurs pays à travers le monde, il semble qu'aucun film dans l'histoire n'ait généré autant de ventes si longtemps avant sa sortie ». Le film ne sortira en salle le 28 octobre prochain pour une durée limitée à 15 jours. Du coup c’est des milliers de tickets qui ont été vendus dans la seule journée de dimanche, dépassant même Harry Potter et Le seigneur des anneaux. La recette de This is it dépasse déjà le million dollars. La machine après Michael Jackson est en marche et compte bien profiter des fans encore sous le choc de la tragique disparition de l’artiste le 25 juin prochain.
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